Comme LA CAMPAGNE ULULE POUR LODA2 est maintenant en cours (et un bon succès il faut le dire), je peux vous raconter finalement mes aventures à Meaux autour du projet.
On a décidé que ma participation dans le livre va être la réalisation d’un carnet qui va regrouper et montrer tous les lieux autour de la ville de Meaux qui sont importants en relation de la bataille de l’Ourcq à laquelle est dédié cet deuxième volet de L’OMBRE D’ANTAN.
Avant de vous montrer les photos de repérage, voici d’abord le duo d’enfer derrière de LODA2 – JEAN-CHRISTOPHE PONOT de musée de la grande guerre à Meaux et PHILIPPE ZYTKA, spiritus movens de la maison d’édition INUKSHUK.
Ils sont à côté de la bâche avec la reproduction d’illustration j’ai fait pour embellir la présentation de projet à l’équipe de musée. C’était le tout premier visuel pour LODA2, et maintenant cette illustration se trouve sur la quatrième de couverture du livre actuel.
Bon, en mars, je me suis déplacé à Meaux, pour faire une petite tournée autour la ville et les villages d’alentours, pour faire le repérage pour ledit carnet.
On a commencé sur la route entre Chauconin-Neufmontiers et Penchard ou est érigée la stèle du capitaine Hugot-Derville.
L’idée d’origine était de faire les esquisses sur place, mais comme il ne cessait de pleuvoir, il fallait s’adapter.
J’ai pris des photos de tous les angles, l’endroit par l’endroit, pour être sûr d’avoir suffisamment des informations pour pouvoir les recréer en dessin une fois retourné chez moi.
Ensuite, Chambry, le cimetière et les meurtrières percées dans les murs à hauteur d’oeil lesquels les braves zouaves ont utilisés à repousser l’attaque allemande.
Plus loin, à quelques kilomètres, depuis le cimetière d’Étrépilly que la vue sur la vallée de la Thérouanne se dégage.
C’est en face, sur l’autre versant du coteau, sur lequel on distingue encore les traces des tranchées, à Trocy-en-Multien, que les allemands avaient installé leur artillerie jusque dans les cours des fermes, utilisant les vieilles tours médiévales comme poste d’observation pour leurs guetteurs.
Plus à l’ouest, c’est à Monthyon, adossée à une colline, face à la plaine du champ de bataille, la villa “La Grimpette”.
De son balcon les généraux Gallieni et Lamaze, dans l’après-midi du 7 septembre, ont fait le point sur l’état des combats.
Aussi le puits de Puisieux planté au milieu d’un champ à la limite du village de Villeroy.
Combien de soldats originaires de ces fermes environnantes y ont bu ici pour la dernière fois, accompagné de leur lieutenant, le poète Charles Péguy, avant de tomber un peu plus loin fauchés par les balles ennemies.
Ils reposent désormais ensemble dans la Grande Tombe, Nécropole Nationale érigée en lisière de ce champ où ils ont rencontré leur destin.
Une fois toutes les photos nécessaires etaient prises, on eu le plaisir de visiter le musée et sa belle collection.
C’était très inspirant, et très touchant, de visiter tous ces endroits et créer ce carnet pour le dossier supplémentaire de LODA2. Un projet comme je les aime, me permettant de participer dans ce livre collectif, la suite de très réussie LODA1 sortie en 2018.
La campagne est toujours en route – n’hésitez pas à vous procurer votre exemplaire ; les 100% sont déjà largement dépassés et vous pouvez être sûrs que le livre va être livré très prochainement.
Comme ça on peut soutenir ce projet fait en souvenir de ceux qu’il ne faut pas oublier.